forum Camara Analyse Groupe 2

Répondez aux questions d’analyse en 300 mots minimum.

  • Relevez et analysez 2 exemples différents qui illustrent la PROSE SCOLARISÉE du héros-narrateur. La prose scolarisée est une prose qui reflète le choix du héros d’aller à l’école, et d’y apprendre à maitriser la langue française, langue professionnelle, pour accomplir le désir de son père. la prose scolariée est caractérisée par les traits suivant:
    • Le registre élevé (littéraire, formel, poétique, rare, archaïque) du vocabulaire, de la grammaire (passé simple, subjontif passé), qui situe le narrateur comme un locuteur français éduqué.
    • Les interventions du narrateur qui expriment l’incertitude des souvenirs du narrateur, distancient le narrateur de son enfance, et le rapporche de  sa vie professionnelle adulte.
    • Les adverbes de temps (« à présent », « bientôt », etc.) qui font progresser l’action vers la disparition de l’enfance.
    • Les images poétiques (métaphores, comparaisons) qui suggèrent que le narrateur distancie sonenfance en imposant un regard rétrospectif sur le passé (les enfants n’emploient pas de métaphore en général).
  • Relevez et analysez 2 exemples différents de la PROSE ORALISÉE. La prose oralisée est une prose qui reflète le choix du héros-narrateur d’honorer les traditions de sa mère, dont la langue maternelle est le malinke, une langue orale. La prose oralisée est caractérisée par les traits suivants :
    • Les discours indirects libres (quand le narrateur cite ce que dit son personnage sans utiliser de guillement ni de verbe de parole [comme « j’ai dit: … »]) qui rapprochent le narrateur adulte du personnage décrit, en superposant leur voix comme s’ils étaient une seule personne.
    •  Les répétitions donnent une oralité à la prose qui rapproche le narrateur de son enfance.
    • Le vocabulaire et les référecnes locales Malinké rapprochent le narrateur de son enfance.
    • Les imparfaits qui font durer les pauses descriptives, retardent la description des evènements, et retardent la disparition de l’enfance amenée par la progression du récit.

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